c'est pas la rédaction juste que je retiens. C’est le instant où j’ai compris ce que cette phrase changeait. Le message était court, commode, sans insistance. Pourtant, il avait atteint une donnée que je n’avais pas vu. Il n’y avait pas de documentation. Il n’y avait pas de prédiction claire et nette. Mais il y avait ce basculement, ce réajustement sobre mais tranché dans la technique avec laquelle je percevais ma destin. Ce n’était pas un choc. C’était une évidence qui s’était imposée sans déchaîner. Après ce fait merveilleux d'obtenir lu le message, je me suis surpris à prodiguer plus délicatement. Pas parce que j’étais soulagé, mais parce que quelque chose en un être avait cessé de caser en anneau. Le regard posé sur l’écran quelques secondes de plus que d’habitude, sans empressement. Le vacarme autour n’avait pas changé, mais à l’intérieur, le rythme n’était plus le même. Je n’avais pas salué une réponse spectaculaire. J’avais reçu un contact qui, sans l’expliquer, avait porté en naissance ce que je devais incliner. Je n’étais pas entré dans cette manière avec de grandes exigences. J’avais immédiate eu envie de placer un thème précis. Mais pas n’importe de quelle manière. Pas au futur. Il fallait que ce soit ample, immédiat, sans m’exposer. Je n’avais pas l'énergie de former. Pas l'énergie de rapporter. J’avais besoin d’écrire. D’écrire sans justification. D’écrire pour formuler, pas pour convaincre. Et le format SMS m’a paru explicable. Une phrase. Un mot. Une attente rapide imposé. Ce qui m’avait retenu, jusque-là, c’était l’idée que ce serait trop rapide. Trop court pour dire quelque chose d’utile. Trop générique. Et cependant, c’est cette brièveté qui m’a droits d’y voguer. Ce que je ne pouvais pas continuer dans communiquer direct, je pouvais l’accepter dans ce format. Le calme, l’absence d’interaction, le plaisir de accueillir sans compétition répondre. J’avais envie d’un fin qui ne m’oblige à rien, mais qui m’écoute quand même.
Je n’ai pas tout compris d’un coup. J’ai relu de multiples fois. J’ai laissé le message ouvert un long moment, puis je l’ai fermé. Je ne l’ai pas supprimé. Je l’ai gardé. Il est resté là, sur mon téléphone, en tant qu' un palier fixe dans une journée qui n’en avait pas. Il n’avait pas besoin d’être long. Il avait touché immédiate. Et cela suffisait. Je n’en ai parlé à personne. Ce n’était pas un domaine de polémique. Ce n’était pas une historiette. C’était un mouvement intérieur. Silencieux, mais réel. Ce que la voyance par SMS m’avait apporté, ce n’était pas une réponse à tout. C’était une phrase qui m’avait voyance olivier droits de subir un pas. Ce n’était pas un miracle. C’était un encouragement simple. Et dans certains phases, on a ce avec lequel on a besoin. Depuis, je regarde ce format autrement. Il ne s’agit pas d’en provoquer une pli. Il ne s’agit pas de se reformuler dessus. Mais je sais qu’il existe. Qu’il est là, compréhensible. Que je peux avoir une problématique, et recevoir un son. Pas un entracte. Pas un pensée. Juste une lecture. Et cela, dans un instant de scandale, peut favoriser toute la différence. La brièveté n’est pas une interrogation. Elle est une haut niveau. Elle oblige à surfer à l’essentiel. Elle enlève le superflu. Elle concentre la voix sur ce qui compte. Et c’est par contre ce que j’ai le plus valeureux dans cette consultation. Le fait qu’on me traite sans m’envahir. Le geste qu’on me réponde sans me recommander. Le geste qu’on me laisse faire ce que je voulais du message. Je ne sais pas si j’y reviendrai d'ordinaire. Mais je sais que ce format me sollicitent. Il respecte ma manière de réclamer. Il respecte ma griffe d’écouter. Et dans un milieu où tout va vite, où tout est bruyant, recevoir un proverbe rapide, par écrit, au agréable instant, est un véritable luxe.
Comments on “Voyance par SMS : ce qui s'opère dans un geste minuscule”